2019, année Duchampienne
January 2, 2019 9:00 amBonne nouvelle année à tous !
- Enrique Vila-Matas – El año (Duchamp) en ciernes (El Pais, 6 janvier 2019)
Bonne nouvelle année à tous !
“Tout ce qui a été écrit, pensé ou montré est vivant. Et les fictions ont autant besoin de nous que nous avons besoin d’elles. (…) le rôle du lecteur ou du spectateur est d’interagir avec l’œuvre jusqu’à ce qu’ils s’accomplissent mutuellement : elle est en tant qu’œuvre, et lui en tant qu’être.”
— Pacôme Thiellement, dans le magistral Sycomore Sickamour paru aux PUF, 2018 avec, en lecture parallèle, Auto-Da-Fé d’Elias Canetti, mais aussi la présentation des “Dispositifs pulsionnels” de Jean-François Lyotard :
« Essais d’esthétique affirmative, si l’on veut. On cesse de considérer les peintures, les musiques, les œuvres de théâtre et les écrits, du point de vue de la représentation. On les imagine comme des transformateurs d’énergie (…). Aussi divers que puissent être les dispositifs proposés, toutes les œuvres sont d’art qui suscitent une affection intense chez les destinataires… Ou, pour mieux dire, qui trouvent leurs destinataires par l’intense affection qu’elles transmettent.”
Aux œuvres et leurs trajets !
Schémas dans l’article “L’élaboration d’une suppléance par un procédé d’écriture : Raymond Roussel“ de Jean-Claude Maleval, revue Che Vuoi n°19 “Sublimer ?”, L’Harmattan, 2003.
Max Ernst, die schammade, “encore une très belle machine célibataire qui s’ignore”, via Palix. Plus d’informations : MoMA | Dada Companion
Plans accompagnant le texte “L’invention du jardin romain” d’Érik Bullot, revue Antigone numéro 16, “L’Île”, hiver 1992, pp. 82-99.
Pierre-Damien Huyghe sur les fonctions, le beau et sa révélation, sur le site en sommeil du Petit Banc, vidéo de 2015 | Plus de vidéos et entretiens sur le site du Petit banc | Le site de Pierre-Damien Huyghe (Université Paris 1)
“Désire tout, n’attends rien” –> Entretien exclusif avec Raoul Vaneigem, également sur l’alchimie (“une vie dont la présence s’affermit et révoque peu à peu le temps linéaire, le temps de l’usure, le temps de la survie”), par Laurent Lemire, publié le 6 mai 2018 sur BibliObs | Également : “Les temps de la maladie chronique“, par André Grimaldi dans Les Tribunes de la santé, 2006/4 (n° 13)
L’histoire de Nigel, le fou de Bassan, épris d’oiseaux de béton, sur le site du Monde
“Parfois la répétition est l’indice d’une insistance significative sur l’idée obscure qui vous taraude. Et si elle vous taraude, c’est qu’une abréaction finale, une conclusion qu’on voudrait lumineuse, n’est pas encore apparue, mais ne demande qu’à surgir, – ou bien que le problème, d’autant plus cuisant qu’il n’a pas de solution, reste en vous comme une blessure. Et ce vide de la conclusion, dont on désespère, est justement ce qu’il faut savoir supporter comme un honneur de l’esprit ouvert. Ainsi, la répétition, ouverte sur son infini, devient le signe d’une vie éveillée et plus intense de l’esprit. Il faut donc repenser sans cesse les mêmes choses, et si l’abréaction finale doit avoir lieu, dans le cas même où l’on a désespéré d’elle, c’est à cette condition.” – René Passeron, “La Naissance d’Icare – Éléments de poïétique générale”, ae2cg Éditions, 1996, p. 72
De retour à la lecture de livres d’esthétique, de poïétique et d’essais sur l’art, également à l’œuvre et en découverte de l’art avec Walter. Joie !
Également : “L’écriture, le dispositif et le franchissement“ (note, Studio Walter, 2014)
Collection Morel, acquisition janvier 2018, Nantes