“Quiet motors“, le dernier chapitre des “Ombres de Buenos Aires“ est en ligne ! Avec des fragments de la performance de Pierre Bastien au Musée d’art contemporain de Buenos Aires en novembre, et d’autres ombres et souffles de la ville. En tournage, les derniers plans de “Berlin nuit” qui pourra être monté, je l’espère, en janvier | Les vidéos de Studio Walter sur Viméo
La vidéo “Ciudad“, de la série des “Ombres de Buenos Aires“ est en ligne ! Prochaines sorties : “Siluetas”, le jeudi 14 décembre et “Quiet motors” le 21 décembre.
Du 30 novembre au 21 décembre 2017, je sors sur Collection Morel quatre vidéos tournées sur les ombres de Buenos Aires lors de mon séjour là-bas pour le vernissage de l’installation “Chapitre des ombres“ exposée jusqu’au 23 décembre à la Bibliothèque Nationale. Ce jour est sorti, “Recoleta“, une vidéo filmée au cimetière historique, avec la musique de Novia 391 (Pierre Bastien et Eduard Atalba). La prochaine sortie, “Ciudad”, sera en ligne le jeudi 7 décembre | La série de vidéos | L’exposition et interview dans La Nacion | Facebook de Collection Morel
“Écoute, maintenant je me souviens. Je pense que tout a commencé – je veux dire ma nouvelle – lors d’un voyage à Paris vers 1983. Je suis allé voir une exposition sur les machines célibataires de la littérature au Grand Palais. Je me souviens que le titre de l’exposition m’ a beaucoup intrigué. J’ai été plus tard surpris par ce que j’ y ai vu. J’admirais Raymond Roussel et ses machines, et voir certaines d’entre elles reproduites dans l’exposition, à côté des machines de Kafka ou de Duchamp, m’ a marqué. Et, bien que je ne comprenais pas exactement ce que c’était, j’aimais aussi le concept de femme fatale et, si la mémoire ne me trahit pas, dans cette exposition, il y avait plus d’une machine qui fonctionnait comme telle, comme une femme fatale. Tout cela a créé en moi une atmosphère créative autour de l’idée littéraire des machines célibataires et j’ai fini par faire un article sur le sujet, un article un peu fou que j’ai publié dans La Vanguardia, dont j’ai souvent collaboré aux pages culturelles, sous la tutelle d’Ana Basualdo. Par la suite, je me suis rendu à Majorque et j’ai acheté un livre d’un érudit local – bien qu’il soit aussi universel, malgré le fait qu’il soit injustement peu connu -, Cristóbal Serra. C’était un livre d’aphorismes. Et l’un d’entre eux était une réflexion sur les avantages de la brièveté. J’ai emmené le livre de Serra dans tous les bars de Majorque. Et dans l’un de ces bars, après quatre verres, il m’est venu à l’esprit que mon article, déjà publié dans La Vanguardia, aurait pu s’appeler Brève histoire de la littérature mobile, et je l’ai écrit dans les pages du livre de Serra (je garde encore ces gribouillis écrits sur le bar d’un horrible bar de Palma, déjà disparu, appelé La Polilla). Quelques heures plus tard, j’ai changé le titre, qui est resté dans L’histoire abrégée de la littérature portative. Je l’ai modifié – je me souviens – sur une terrasse au soleil, très loin de La Polilla. Et tout près de Sterne.” – Enrique Vila-Matas, “Version dissidente de l’histoire abrégée de la littérature portative” | Lire en espagnol sur le site d’Enrique Vila-Matas | Ayudante de Vilnius
Mon exposition “Chapitre des Ombres” à la Bibliothèque Nationale d’Argentine, à Buenos Aires, qui aura lieu du 10 novembre au 3 décembre 2017, est enfin annoncée ! Avec une vidéo, “Nous sommes des machines célibataires”, en collaboration avec Pierre Bastien autour d’un texte dévoilé pour la première fois à Montreuil à la Semaine du Bizarre en 2016, l’édition d’un livre et d’une fausse couverture à emporter. Je suis très heureuse de cette nouvelle étape de Collection Morel qui m’a permis, alors que le livre édité pour l’occasion est en cours de finalisation, d’apporter un nouveau chapitre à l’exposition des Machines célibataires qui a eu lieu en 2016 au Lieu unique. Sur une invitation d’Alberto Manguel, avec la grande complicité d’Ariel Dilon | Collage : “L’ombre de Marcel Duchamp”, 2017
Espace pour bureau, table et fantôme, extrait de H. Durville, “Le Fantôme des Vivants” avec 10 Portraits et 32 Figures, Librairie du Magnétisme, Paris, 1909, qui a rejoint ma bibliothèque en 2016 grâce aux bons soins de Benjamin. Pour Philippe, Pierre et Enrique !
Interview de Jean-Louis Couturier, fils de Michel Carrouges, sur les Machines célibataires, où il est aussi question de l’exposition à Nantes. Une interview de Ghislaine Lejard pour “Cahiers 2017” de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire, republication dans Recours au Poème, 2017.
“Les nuits électriques“ d’Eugène Deslaw (1928), réalisateur ukrainien, adaptation musicale par Théo Martelet de l’atelier Nautilus de l’école Faverges – via Jean-Jacques Palix / Beyond the Coda