January 2, 2019 9:00 am
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Bonne nouvelle année à tous !
October 17, 2017 9:29 pm
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Mon exposition “Chapitre des Ombres” à la Bibliothèque Nationale d’Argentine, à Buenos Aires, qui aura lieu du 10 novembre au 3 décembre 2017, est enfin annoncée ! Avec une vidéo, “Nous sommes des machines célibataires”, en collaboration avec Pierre Bastien autour d’un texte dévoilé pour la première fois à Montreuil à la Semaine du Bizarre en 2016, l’édition d’un livre et d’une fausse couverture à emporter. Je suis très heureuse de cette nouvelle étape de Collection Morel qui m’a permis, alors que le livre édité pour l’occasion est en cours de finalisation, d’apporter un nouveau chapitre à l’exposition des Machines célibataires qui a eu lieu en 2016 au Lieu unique. Sur une invitation d’Alberto Manguel, avec la grande complicité d’Ariel Dilon | Collage : “L’ombre de Marcel Duchamp”, 2017
October 8, 2014 8:46 am
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Enrique Vila-Matas sur Duchamp, Benjamin et les Shandys : “Ils étaient comme des pèlerins médiévaux pour qui l’essentiel était dans le voyage. Ils ne cherchaient rien d’autre que de voyager en se racontant des histoires”. Plus loin : “Mais il est vrai que leurs voyages, comme tout poème, comme tout roman, prenaient toujours le risque d’être dépourvus de sens et n’aurait rien été sans ce risque.”
Ce week-end ont eu lieu les dernières rencontres cinématographiques de Cerbère et Port-Bou, avec ce film de Franck Ancel :
Passages, frontières, dromomanie (via Sébastien, vers Jean-Jacques)
- Les rencontres cinématographiques de Cerbère-Port Bou / site
- Enrique Vila-Matas, “Abrégé d’Histoire de la Littérature Portative”, Christian Bourgois, 1990.
- John Cage “Music for Marcel Duchamp“, 1947.
- Hôtel belvédère du Rayon-Vert, Cerbère (photo)
- Dromomanie sur Wikipédia
October 6, 2013 1:05 pm
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“Tout commence par un voyage mémorable : une automobile roulant à tombeau ouvert sur la route du Jura à Paris. Nous sommes en 1912. Dans cette voiture, se trouve Duchamp, en compagnie de Gabrielle Buffet, d’Apollinaire et de Picabia. De cette expérience cinétiquo-érotique où la puissance virginale de la Mariée (« l’automobiline, essence d’amour ») se conjugue avec le désir cylindré des célibataires (les « moteurs à explosion »), l’artiste tire l’exigence impérieuse d’une œuvre. Il faut en faire quelque chose. Cela le conduit au Grand verre, qu’il est juste d’aborder, dans un premier temps, comme la transposition plastique d’une expérience de pure vitesse. Voyage intensif, instantané et immobile, qui trouve son expression rigoureuse dans l’idée du déplacement invisible des formes dans un espace « sans orientation », mais à quatre dimensions (…) Il fallait que la ligne soit autre chose qu’un tracé, ou une trajectoire. Il fallait qu’elle fende pour ainsi dire l’espace lui-même. D’où l’idée de l’engendrer activement à partir d’une fiction d’espace, au lieu de se donner l’espace tout fait pour le sillonner en tous sens.”
- Elie During, Mondes virtuels et quatrième dimension : Duchamp, artiste de science-fiction, revue Alliage n°60 / Science fiction (article en ligne). Image : La boîte verte, de Marcel Duchamp.