December 1, 2016 12:36 pm
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Suppléments aux Machines célibataires
Collection Morel à La Semaine du Bizarre
Montreuil, Théâtre Berthelot, vendredi 9 décembre 2016 à 20h30
Entrée libre sur réservation : resa.berthelot@montreuil.fr
JEAN-JACQUES PALIX (conférence)
COLLECTION MOREL (lecture)
PIERRE BASTIEN (performance « Quiet motors », première francilienne)
Un programme de Marie-Pierre Bonniol sur une invitation de Patrice Caillet et la Semaine du Bizarre.
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Faisant suite à l’exposition sur les Machines célibataires qui a eu lieu l’hiver dernier à Nantes au Lieu unique, Collection Morel, le programme de recherche de Marie-Pierre Bonniol sur l’espace, l’affect et les représentations, présente vendredi 9 décembre trois suppléments à l’exposition avec une conférence de Jean-Jacques Palix à propos de quelques machines célibataires, la lecture d’un texte manifeste et inédit, « Nous sommes des machines célibataires », par Collection Morel, et un concert de Quiet motors de Pierre Bastien, le premier francilien.
Machines qui se créent elles-mêmes, les Machines célibataires forment une notion en rapport avec le mythe et ses dynamiques qui a traversé l’ensemble du XXème siècle depuis Picabia et Duchamp, avec les apports de Michel Carrouges et d’Harald Szeemann, commissaire en 1976 d’une exposition sur le sujet. Quarante ans plus tard, en 2016, Marie-Pierre Bonniol a souhaité de nouveau explorer les Machines célibataires afin de les envisager au travers d’une période où les algorithmes, dont les mécaniques ne peuvent être vues, sont de plus en plus nombreux à nous gouverner.
Perte de sens, de contact et sillon fermé : les machines célibataires savent leur condition et, par l’observation de leurs mécaniques et l’élaboration de nouvelles stratégies, oeuvrent à s’en libérer.
On dit que l’art rend visible l’invisible : dans « Quiet motors », dispositif de Pierre Bastien ouvert en 2016, les mécanismes sont à vue et permettent de voir le rythme, le jeu comme le souffle. Jean-Jacques Palix, dans sa conférence, reviendra sur quelques machines célibataires originelles (Duchamp, Kafka, Roussel) tandis que Collection Morel, par une lecture de Marie-Pierre Bonniol, plonge dans les hauts-fourneaux de l’affect et de l’imaginaire pour en trouver les dynamiques.
Machines auto-poïétiques, parfois délirantes, toujours singulières, Collection Morel continue ce soir son exploration du mystère des Machines célibataires, avec trois mises en pratique.
Sites de Pierre Bastien | Jean-Jacques Palix | Collection Morel
Facebook event
Alexandre Prouvèze – La Semaine du Bizarre : ou comment Montreuil ressuscite l’esprit Dada (Time Out, article, décembre 2016)
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Également au programme de la Semaine du Bizarre 2017 : Tomoko Sauvage, Jean-François Pauvros, Michel Giroud, GOL, The Magnetix, Andy Bolus, Anton Mobin, Gwen Jamois, Quentin Rollet…
Le dossier de presse de La Semaine du Bizarre
Réservations : resa.berthelot@montreuil.fr 01 71 89 26 70
Théâtre municipal Berthelot, 6 Rue Marcellin Berthelot, Montreuil, métro Croix-de-Chavaux
Site de La Semaine du Bizarre | Facebook event
Contact Presse (Ville de Montreuil) : jean.tilloy@montreuil.fr / patrice.caillet@montreuil.fr
Contact Collection Morel : Marie-Pierre Bonniol mpb@studiowalter.com
Production : Association Disco-Babel, avec la Ville de Montreuil.
Crédit photo : Pierre Bastien, Quiet motors, Studio Walter 2016
May 25, 2016 12:44 am
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Au travail sur le portfolio de l’exposition de Collection Morel sur les Machines célibataires à Nantes au lieu unique, et son site de rendu. Mise en ligne bientôt ! A l’écoute : Asmus Tietchens, Joasihno.
March 29, 2016 10:13 pm
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Les photos des vitrines des Machines célibataires à Nantes sont arrivées, avec les captations de l’Orchestre de papier, par Charlotte Farouault. On va pouvoir attaquer le portfolio ! Photo par Michael Meniane, photo du Littré par Thierry Horguelin, couverture Pierre Bastien tapes par Sébastien Morlighem, photo Pierre Bastien — Collection Morel, 2016.
February 1, 2016 12:53 pm
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Une proposition de Marie-Pierre Bonniol avec des oeuvres de Michel Carrouges & Jean-Louis Couturier, Marcel Duchamp, Pierre Bastien, Glen Baxter, K.P. Brehmer ; les figures de Raymond Roussel, Francis Picabia, Norah Borges ; l’ombre d’Enrique Vila-Matas et la participation d’Eduardo Berti, au lieu unique de Nantes du 19 février au 13 mars 2016, vernissage le 18 février à 18h30.
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Depuis 2012, le lieu unique développe une ligne de programmation intitulée locus solus – en référence au nom du lieu unique et aux créations hors du commun de Raymond Roussel. Soit une série de projets entre savoirs scientifiques et créations artistiques dans le domaine de la musique via des concerts (Pierre Bastien, Pascal Comelade, CaboSanRoque, Loup Barrow, Thomas Bloch, Nadishana Vladiswar, Manu Delago, Prudeeff, Val Macé, Bruno Billaudeau, etc.), des installations (Staalplaat Soundsystem, Studio d’en Haut), des rencontres (Atau Tanaka) et des ateliers (Yuri Landman, Studio d’en Haut).
Aujourd’hui, avec Collection Morel – programme curatorial de recherche sur l’imaginaire mené par Marie-Pierre Bonniol – le lieu unique interroge sous la forme d’une exposition la notion de machine célibataire à partir des planches originales du livre de Michel Carrouges.
Née avec le XXe siècle, la notion de machine célibataire a été impulsée par Marcel Duchamp, enclin comme Francis Picabia aux propositions mécanomorphes, dans le sillon des propositions littéraires de Raymond Roussel. Duchamp comme Picabia se servent alors de la machine pour exprimer, dans certaines de leurs œuvres, la fougue et les rouages de leur désir, parfois aussi de leur timidité. Automobiline, carburant d’alors, devient essence d’amour et le désir fend l’espace comme un bolide, ouvrant à de nouvelles dimensions.
Dans les années 50, un auteur proche du groupe surréaliste, Michel Carrouges, trouve un lien entre la structure du Grand Verre de Duchamp et la machine de mort et d’extase décrite par Franz Kafka dans La colonie pénitentiaire. Croyant, intéressé par les mythes, la mystique comme la spiritualité, Michel Carrouges débute alors un travail exégèse reliant des œuvres littéraires de Raymond Roussel (Locus Solus), Adolfo Bioy Casares (L’Invention de Morel), Jules Verne (Le Château des Carpathes) mais également de Kafka, Jarry, Poe et Lautréamont.
À partir du Grand Verre de Marcel Duchamp, les planches de Michel Carrouges (réalisées par son fils Jean-Louis Couturier alors que son père perd la vue) mettent en espace des machineries littéraires, se faisant portes d’entrée vers un monde où, mises en cartographies, les machines permettent aux mouvements de l’esprit de se représenter. La possibilité de pouvoir présenter à Nantes ces planches inédites depuis 1976 – année de l’exposition Les Machines Célibataires d’Harald Szeemann – a été le point de départ de cette proposition dans laquelle la commissaire, Marie-Pierre Bonniol, imagine un cabinet de travail en parcours.
À travers une topographie qui part de l’étude pour aller vers l’ineffable, Marie-Pierre Bonniol nous conduit de La Boîte verte de Duchamp à Un orchestre de papier de Pierre Bastien, en passant par les Poèmes et dessins de la fille née sans mère de Francis Picabia, les illustrations pour L’Invention de Morel de Norah Borges et les dessins de Glen Baxter ou K.P. Brehmer, comme Les jeux de l’amour et du langage de Jérôme Peignot.
Ainsi, œuvres historiques, archives, éditions, stratagèmes et fictions comme orchestre mécanisé proposent une carte du tendre de la machine célibataire dans ses pouvoirs de transformation, mais aussi un hommage aux espaces du livre et de la littérature, la proposition ayant été imaginée comme une bibliothèque à plusieurs dimensions.
www.collection-morel.com | www.michelcarrouges.fr
Cette exposition est dédiée à la mémoire de Jean-Jacques Pauvert (1926-2014) et son travail d’édition.
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Productrice, programmatrice, on connaît essentiellement Marie-Pierre Bonniol pour son activisme dans le champ musical où elle agit comme agent sur de nombreux projets, également à l’origine de plusieurs festivals, structures et revues. Dans son programme Collection Morel ouvert en 2010, cette diplômée d’arts plastiques et d’esthétique part en exploration de ce qui compose son imaginaire en s’attachant particulièrement aux notions d’espace, d’affect et de projection. Après une première exposition manifeste à Bruxelles en 2014 portant sur “l’espace, l’imaginaire et la façon dont, dans certains lieux, une superposition s’opère entre eux” par l’installation d’une chambre “que l’on déchiffre comme un texte”, elle s’intéresse pour cette exposition sur les machines célibataires au mouvement, à la puissance et aux trajets. Elle a été assistée, pour cette exposition, par Marion Orel et Constance Legeay.
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AUTOUR DE L’EXPOSITION
Sélection sonore et musicale de Jean-Jacques Palix et DJ set de Tomaga
jeudi 18 février à partir de 19h
accès libre
Visite commentée
dimanche 13 mars à 15h30
accès libre dans la limite des places disponibles
Diffusion live de Longplayer, œuvre musicale de Jem Finer destinée à durer 1000 ans
dimanche 13 mars de 17h à 19h dans le bar
accès libre
http://longplayer.org
Cette exposition est présentée dans le cadre du programme locus solus
et du Festival de littérature Atlantide Les Mots du Monde (10-13 mars)
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Télécharger le communiqué de presse
Télécharger le carton numérique
Les machines célibataires sur le site du lieu unique
Photo : Pierre Bastien
February 15, 2015 8:34 pm
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Alors qu’on m’envoie une photographie d’une sérigraphie de Collection Morel en cours d’accrochage dans un appartement à Paris, les turbines tournent ici à la plus grande vitesse, en finalisation d’écriture et de mise en production de plusieurs projets, pour certains dès ce printemps. Cette sortie de machine célibataire – ce temps d’attention où sont fouillés les désirs les plus profonds – me permet de nouveau d’habiter pleinement l’action. Installations, éditions, expositions, programmations, diffusion : au travail et en motion.
January 24, 2015 8:07 pm
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Au travail sur les machines célibataires, une exposition et une programmation de Collection Morel, février-mars 2016 au Lieu unique à Nantes dans le cadre de Locus Solus. Avec des œuvres de Michel Carrouges, Pierre Bastien, Marcel Duchamp mais aussi les fantômes de Roussel, Caradec, Norah Borges et bien sûr toujours l’invention de Morel de Bioy Casares. Davantage bientôt !
September 10, 2014 9:52 pm
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“La Société des Esthéticiennes frappées par le soleil!
après trois mois de sieste…
la frange au front, à défaut d’étoile…” (Palix)
- Également : Sébastien et Elisa qui remplacent Esthéticiennes par le mot “doigts”. Ouah !